Ô bien-aimés ! Le tabernacle de l’unité est dressé ; ne vous considérez pas comme des étrangers. Vous êtes les fruits d’un seul arbre, les feuilles d’une seule branche.
Bahá'u'lláh
Les enseignements de la foi bahá’íe inspirent les individus alors qu’ils apprennent à améliorer leurs propres vies et à contribuer à l’avancement de la civilisation. Quelques enseignements essentiels sont présentés ci-dessous.

Les enseignements bahá’ís considèrent qu’il n’existe qu’un seul Dieu, c’est-à-dire que l’univers et toutes les créatures qu’il contient ont été créés par une seule et unique force supérieure.
Ainsi les enseignements bahá’ís considèrent, tel que l’explique Shoghi Effendi, que « la vérité religieuse n’est pas absolue mais relative, que la révélation divine est un processus continu et progressif, que toutes les grandes religions du monde sont d’origine divine, que leurs principes de base sont en complète harmonie, que leurs buts et objectifs sont les mêmes, que leurs enseignements sont les facettes d’une même réalité, que leurs fonctions sont complémentaires, qu’elles ne diffèrent que dans les aspects secondaires de leurs doctrines et que leurs missions représentent les étapes successives de l’évolution spirituelle de la société humaine. »

Le principe de l’unité de l’humanité est le centre autour duquel gravitent les enseignements de Bahá’u’lláh.
Le dessein fondamental qui anime la foi de Dieu et sa religion est de sauvegarder les intérêts et de promouvoir l’unité de la race humaine, de stimuler l’esprit d’amour et de fraternité parmi les hommes.
Bahá'u'lláh

L’acceptation de l’unité de l’humanité exige que les préjugés, qu’ils soient liés à la race, à l’appartenance ethnique, à la nationalité, à la religion, à la classe sociale ou au sexe des individus, soient totalement éliminés.
Ô enfants des Hommes ! Ne savez-vous pas pourquoi Nous vous avons tous créés de la même poussière ? C’est pour que nul ne s’élève au-dessus des autres. Méditez sans cesse sur la manière dont vous fûtes créés. Puisque Nous vous avons tous fait d’une même substance, il vous incombe d’être comme une seule âme, allant d’un même pas, mangeant d’une même bouche et habitant la même terre afin que, du tréfonds de vous-mêmes, par vos actes et par vos œuvres, les signes de l’unité et l’essence du détachement puissent se manifester.
Bahá'u'lláh

Le monde de l’humanité possède deux ailes – l’une est constituée par les hommes, l’autre par les femmes. Tant que les deux ailes ne sont pas également développées, l’oiseau ne peut voler. Si une aile demeure faible, le vol est impossible. Tant que le monde des femmes ne deviendra pas égal au monde des hommes sur le plan de l’acquisition des vertus et des perfections, le succès et la prospérité ne pourront être réalisés comme ils devraient l’être.
'Abdu'l-Bahá

Les enseignements bahá’ís dépassent la question de compatibilité et parlent de l’harmonie entre la science et la religion. Cette affirmation est fondée sur la conviction qu’il n’existe qu’une seule vérité ou réalité, même si celle-ci peut présenter plusieurs facettes. Ils se réfèrent à la science et à la religion comme deux systèmes complémentaires de connaissances et de pratiques qui contribuent au progrès de la civilisation.
La religion et la science sont les deux ailes qui permettent à l’intelligence de l’homme de s’élever vers les hauteurs, et à l’âme humaine de progresser. Il n’est pas possible de voler avec une aile seulement. Si quelqu’un essayait de voler avec l’aile de la religion seulement, il tomberait bientôt dans le marécage de la superstition, tandis que, d’autre part, avec l’aile de la science seulement, il ne ferait aucun progrès mais sombrerait dans la fondrière désespérante du matérialisme.
Shoghi Effendi

Au niveau de l’individu, la justice est cette faculté de l’âme humaine qui permet à chacun de distinguer le vrai du faux.
“Vers une humanité prospère”
Déclaration de la Communauté internationale bahá’íe
(3 mars 1995)
La justice est la lumière des hommes. Ne l’étouffez pas avec les vents contraires de l’oppression et de la tyrannie. Le but de la justice est de faire naître l’unité parmi les hommes. L’océan de la sagesse divine s’enfle à l’intérieur de ce mot sublime tandis que tous les livres du monde n’en peuvent contenir le sens profond.
Bahá'u'lláh

Bahá’u’lláh insiste sur le devoir fondamental qu’a chaque être humain de développer ses connaissances en regardant le monde « par ses propres yeux et non par ceux d’autrui ».
Ne vous détournez pas de ceux qui ont des opinions différentes des vôtres. Tous cherchent la vérité, et bien des chemins y conduisent. La vérité présente quantité d’aspects mais elle demeure une, pour toujours et à jamais. Ne permettez pas aux divergences d’opinion ou aux différences de pensée de vous séparer de vos semblables ou de causer la discorde, d’introduire la haine et la dissension dans vos cœurs. Recherchez plutôt la vérité avec diligence et faites de tous les hommes vos amis.
'Abdu'l-Bahá

Les écrits bahá’ís enseignent que l’abolition des extrêmes de richesse et de pauvreté est un principe dont la mise en œuvre est vitale pour parvenir à l’unification de la famille humaine et à l’édification d’une société mondiale pacifique.
La base de la vie est l’assistance mutuelle et l’entraide générale et (…) la suspension de cette réciprocité provoquerait aussitôt la destruction et le néant. Plus le monde aspire à la civilisation et plus cette importante question de coopération devient manifeste.
'Abdu'l-Bahá

La Grande Paix à laquelle ont aspiré profondément les gens de bonne volonté au fil des siècles, dont prophètes et poètes nous offrent la vision depuis d’innombrables générations et dont les livres saints de l’humanité ont toujours renfermé la promesse, se profile enfin à l’horizon mondial.
Ces luttes stériles, ces guerres ruineuses passeront, et la paix suprême viendra… […] Ces luttes, ces massacres et ces discordes doivent cesser et tous les hommes doivent être comme les membres d’une même famille… Que l’homme ne se glorifie pas d’aimer son pays, mais qu’il cherche plutôt sa gloire dans son amour du genre humain…
Bahá'u'lláh