La foi baha'ie accorde une place centrale à la famille en tant que fondement essentiel de la société. Selon les écrits baha'is, la famille est l’espace où l’individu développe des qualités spirituelles comme l’amour, la justice, et l’unité—des valeurs essentielles à l’édification d’une civilisation prospère. Cependant, la crise actuelle que traverse la famille, avec la disparition de valeurs fondamentales et l’érosion des liens familiaux, nécessite une transformation profonde.
L'importance de l'éducation familiale : Un individu ayant grandi dans une famille avec des valeurs morales solides aura un impact positif sur la société. Il sera respectueux, bienveillant et contribuera au changement. L’éducation bahaïe insiste sur la nécessité d’enseigner aux enfants dès leur plus jeune âge les principes spirituels et sociaux afin qu’ils puissent s’améliorer individuellement et transformer leur entourage.
La crise de la famille et son évolution : À l’ère moderne, la famille traverse une crise où les valeurs traditionnelles s’effacent. Selon l’ISGP, la structure familiale ne peut plus être autoritaire ni uniquement permissive. Elle doit évoluer vers un modèle basé sur la justice, l’égalité des sexes et l’éducation. La justice garantit le respect des droits de chaque membre et permet à l’amour familial de devenir une force durable qui renforce la société.
Approches proposées par la foi baha’ie :
- L’éducation spirituelle dès l’enfance : La foi baha'ie considère l’éducation comme une loi fondamentale. Pour surmonter les crises familiales et sociales, il est primordial que dès le plus jeune âge, les enfants soient éduqués dans un environnement qui nourrit leur esprit et leur cœur. L’étude des Écrits sacrés, l’apprentissage du respect et du service aux autres permettent aux jeunes de grandir en étant conscients de leur rôle dans la société.
- La justice et l’égalité des sexes : La famille au Congo doit être régie par la justice et l’équité. La promotion de l’égalité entre hommes et femmes est un principe fondamental qui contribue à l'harmonie familiale et au progrès social. Lorsque les enfants grandissent dans un environnement où l’équité est pratiquée, ils reproduisent ces comportements dans la société, aidant à construire un monde plus juste.
- Une nouvelle conception de la famille : Il sera bien de rejeter les modèles familiaux basés sur la domination ou l’individualisme excessif. La famille doit être un espace de collaboration où chaque membre participe activement à l’amélioration de la société. Au lieu de perpétuer des traditions rigides, il est essentiel de développer des pratiques qui favorisent l’unité et le progrès collectif sur les plans matériels et spirituels.
- La transformation sociale par l’engagement communautaire : il y a lieu de favoriser un développement comportemental de l’enfance à la jeunesse favorisant la participation à des activités au sain de la grande communauté. à titre d’exemple, le modèle de la foi baha’ie encourage une double transformation : personnelle et sociale. Les cercles d’études, les classes pour enfants et les groupes de jeunes baha’is sont des outils essentiels pour former des individus engagés dans la construction d’une société pacifique et prospère. La famille joue un rôle clé dans cet apprentissage en inculquant ces valeurs dès l’enfance.
Conclusion : résoudre la crise familiale passe par un renouveau des valeurs spirituelles et sociales. La famille, loin d’être une entité rigide, doit être un espace d’apprentissage et de transformation. En mettant l’accent sur la justice, l’éducation et l’égalité, elle peut retrouver son rôle fondamental et contribuer à une civilisation mondiale prospère.
Article inspiré des pensées de l’Amie Juliana NGOMA
L’éducation est une priorité universelle qui concerne chaque famille et chaque société. Elle joue un rôle majeur dans le développement des enfants, influençant leur croissance physique, intellectuelle, morale et spirituelle. Selon la perspective baha’ie, chaque enfant peut devenir une lumière pour le monde, ce qui souligne l’importance de son éducation dès le plus jeune âge.
Les trois piliers de l’éducation
L’éducation se divise en trois dimensions complémentaires :
- L’éducation matérielle : elle s’intéresse au bien-être physique et aux besoins essentiels de l’enfant, comme l’alimentation, la santé et le confort.
- L’éducation humaine : elle englobe le progrès civilisationnel, les valeurs sociales, la gouvernance et l’administration des sociétés.
- L’éducation spirituelle : elle vise à développer les qualités morales et spirituelles de l’individu, afin de le guider vers une vie plus équilibrée et vertueuse.
L’éducation à la maison et à l’école :
Dès la naissance, l’enfant est pris en charge par ses parents qui lui transmettent des valeurs familiales, lui apprennent à être responsable et à s’entraider. Cette éducation familiale est essentielle, car elle façonne son comportement et sa manière d’interagir avec son environnement. Cependant, l’école joue également un rôle primordial en complétant ces apprentissages. Elle permet aux enfants d’élargir leur vision du monde, d’interagir avec diverses personnalités et de développer leur esprit critique. Elle est un vecteur d’intégration sociale et culturelle, favorisant l’apprentissage des règles et des valeurs de la société.
Les limites du système éducatif actuel :
Bien que l’école apporte de nombreux bénéfices, elle néglige souvent l’éducation spirituelle au profit des sciences et des arts. Or, cette absence peut avoir des conséquences néfastes, favorisant des comportements agressifs, violents et un manque de respect envers autrui. Les enseignements religieux et les valeurs morales pourraient aider les enfants à développer une conscience plus aiguë de leurs actes et de leur responsabilité envers les autres.
Les initiatives pour une éducation plus complète :
Prioriser l’éducation spirituelle et morale : Baha’u’llah enseigne que l’éducation doit inclure la dimension spirituelle afin de guider les enfants vers des comportements éthiques et responsables. Cela implique :
L’apprentissage des principes moraux tels que la vérité, la justice et la bienveillance.
L’intégration de valeurs spirituelles pour que l’enfant développe sa conscience et sa responsabilité envers autrui.
L’implication des parents et de la communauté : Le rôle des parents en tant que premiers éducateurs est d’une importance capitale pour le développement sain de l’identité des enfants. Les familles doivent encourager leurs enfants à cultiver des valeurs nobles et à acquérir des connaissances pour leur propre bien-être et pour le bien de leur entourage.
La communauté a également un rôle à jouer en favorisant des environnements où les enfants peuvent grandir avec des valeurs positives.
Les orientations des écoles communautaires: Les objectifs des écoles communautaires devraient être axés sur une éducation équilibrée, qui combine sciences et spiritualité. de telles écoles favoriseront :
Le développement intellectuel, en donnant aux enfants les outils nécessaires pour comprendre le monde.
Le renforcement moral, en les aidant à grandir avec une éthique solide et une vision altruiste.
L’éducation comme moteur du progrès social : L’éducation est essentielle pour bâtir une société juste et pacifique. Car elle permet de :
- Réduire la pauvreté, en mettant les enfants sur un chemin de réussite sociale et matérielle.
- Favoriser l’égalité, notamment entre les hommes et les femmes.
- Renforcer la cohésion sociale, en inculquant aux enfants le respect et la tolérance envers tous les acteurs formant sa société.
L’impact social et économique de l’éducation : L’éducation est un puissant levier de transformation sociale. Elle permet de réduire la pauvreté, de promouvoir l’égalité entre les sexes et d’encourager la paix et la stabilité. En investissant dans une éducation équilibrée, qui inclut la spiritualité aux côtés des connaissances académiques.
En mettant en place des écoles communautaires avec de nobles objectifs matériels et spirituels, on peut conforter le développement d’une société plus harmonieuse et plus équitable.
Article inspiré des pensées de l’ami Véronès Seliz BOUTOTO
L’égalité des droits entre l’homme et la femme est un principe fondamental pour bâtir une société harmonieuse et juste. Bien que des avancées notables aient été réalisées, des inégalités persistent, notamment dans l’éducation et l’accès aux opportunités professionnelles. Historiquement, la femme a été marginalisée et privée de droits, mais des figures emblématiques comme Tahéreh et les enseignements de BAHA’U’LLAH ont joué un rôle majeur dans la reconnaissance de son émancipation.
Défis actuels :
La violence à l’égard des femmes et la persistance des discriminations sociales freinent le progrès vers une véritable égalité. Souvent justifiées par des traditions culturelles, religieuses ou sociales, ces inégalités continuent d’affecter les femmes dans de nombreux aspects de leur vie, y compris au sein du foyer. L’éducation est essentielle pour lutter contre ces injustices, mais elle doit aussi inclure les hommes afin qu’ils apprennent à reconnaître et à respecter l’égalité des genres.
Solutions et perspectives de la foi baha’ie :
La foi baha’ie insiste sur plusieurs principes fondamentaux pour promouvoir l’égalité entre les hommes et les femmes :
- L’éducation universelle et prioritaire des filles : BAHA’U’LLAH enseigne que les mères sont les premières éducatrices des générations futures. C’est pourquoi, lorsque les ressources sont limitées, l’éducation des filles doit être une priorité, car elles contribueront directement au progrès de la société.
- L’engagement des hommes dans le combat pour l’égalité : La foi baha’ie encourage la participation active des hommes à la promotion de l’égalité des sexes, car un changement durable ne peut se produire sans leur implication. Les enseignements baha’is insistent sur la formation dès l’enfance pour inculquer le respect et la coopération entre les genres.
- L’intégration de l’égalité dans les structures familiales et sociales : l’égalité des sexes ne doit pas être un concept abstrait, mais un principe appliqué concrètement dans tous les aspects de la vie quotidienne : au sein des foyers, des institutions, et de la gouvernance sociale.
- L’autonomisation des femmes à travers la prise de décisions : Il est important de préconiser une participation égale des femmes à la prise des décisions locales et globales. D'autant qu’il est primordial d’encourager leur apport au leadership et à la contribution dans la société pour équilibrer les rapports de pouvoir et instaurer une paix durable.
- Le développement communautaire basé sur la coopération et le partenariat : Au-delà des lois et des droits, la foi baha’ie met en avant l’idée d’un partenariat authentique entre hommes et femmes, fondé sur la complémentarité et la coopération. Cette approche favorise un climat propice à la paix et au progrès social.
Grâce à ces principes et aux efforts concrets, la foi baha’ie propose une transformation profonde et durable des relations entre hommes et femmes, visant à créer une société véritablement égalitaire et harmonieuse. Sans cette égalité, la société n’atteindra pas l’émancipation désirée offrant à toutes les couches de la société la paix et la prospérité tant désirée dans les esprits des hommes et des femmes.
Article inspiré des pensées de l’amie Allégresse MAVOUNGOU
La foi baha'ie, fondée par Bahá'u'lláh au XIXe siècle, promeut de manière explicite l'égalité entre hommes et femmes. Cette religion place une importance fondamentale sur le principe que l'humanité ne pourra progresser de manière harmonieuse et complète sans l'égalité des sexes. Voici un article explorant cette perspective de manière détaillée :
Introduction
Dans une époque où les questions d'égalité des sexes occupent une place centrale dans les débats sociaux et politiques, la foi baha'ie propose une vision profonde et transformative du rôle des femmes. Cette religion, émergeant de la Perse du XIXe siècle, défend avec ferveur l'idée que l'égalité des hommes et des femmes est essentielle au progrès et à la paix de l'humanité.
Les Fondements Spirituels de l'Égalité
Bahá'u'lláh, le fondateur de la foi baha'ie, a proclamé que "Les deux ailes d'un oiseau sont nécessaires à son vol. Si une aile est affaiblie, le vol est impossible". Par cette métaphore, il exprime que l'humanité, pour s'élever et prospérer, doit reconnaître et mettre en pratique l'égalité entre les sexes. Dans cette perspective, le développement spirituel, intellectuel et social des femmes est crucial pour l'épanouissement global de la société.
Éducation et Épanouissement
L'un des aspects les plus marquants de l'approche baha&'ie est l'accent mis sur l'éducation des femmes. Bahá'u'lláh a insisté sur le fait que l'éducation des filles est d'une importance primordiale, parfois même supérieure à celle des garçons, car les femmes sont les premières éducatrices des générations futures. En investissant dans l'éducation des femmes, la foi baha'ie vise à créer une société où chaque individu peut contribuer pleinement et de manière égale.
Participation et Leadership
La foi baha'ie encourage également la pleine participation des femmes dans tous les aspects de la vie communautaire et institutionnelle. Contrairement à de nombreuses traditions religieuses où les rôles des femmes peuvent être limités, les enseignements baha'is promeuvent activement la participation des femmes dans la prise de décision et le leadership. Cette inclusion est vue non seulement comme un droit mais aussi comme une nécessité pour la justice et l'harmonie sociale.
Unité et Diversité
Un autre aspect clé de la perspective baha'ie sur le rôle des femmes est l'accent mis sur l'unité dans la diversité. Les baha'is croient que la diversité des genres, comme toutes les autres formes de diversité, enrichit et renforce l'humanité. L'égalité entre hommes et femmes n'efface pas les différences biologiques ou psychologiques mais les transcende pour favoriser une collaboration harmonieuse et créative.
Témoignages et Histoires de Vie
Les communautés baha'ies à travers le monde offrent de nombreux exemples inspirants de femmes ayant marqué leur époque par leur leadership, leur courage et leur engagement. De Táhirih, une poétesse et figure révolutionnaire iranienne, à Martha Root, une journaliste et enseignante américaine, les femmes baha'ies ont toujours été à la pointe du progrès et du changement social.
Conclusion
En fin de compte, la foi baha'ie propose une vision où l'égalité entre hommes et femmes est non seulement un idéal spirituel mais aussi une réalité sociale essentielle. C'est une vision qui appelle à une transformation profonde des structures et des mentalités, pour que chaque individu, indépendamment de son sexe, puisse contribuer pleinement à la construction d'un monde juste et pacifique. La reconnaissance et la promotion du rôle des femmes ne sont pas seulement des impératifs moraux mais aussi des fondements indispensables pour l'édification d'une société prospère et harmonieuse.
Article inspiré des pensées de l’ami Baini Clause NYATY-NZILA