Une action sociale efficace permet d’enrichir la contribution aux discours en cours dans
la société, tout comme les perspectives qui sont obtenues en s’engageant dans certains de ces discours peuvent aider à clarifier les concepts qui modèlent l’action sociale. Au niveau du groupement, l’implication dans le discours public peut aller d’une démarche aussi simple qu’introduire des idées bahá’íes dans une conversation ordinaire à des activités plus officielles telles que la préparation d’articles et la participation à des rencontres consacrées à des thèmes dont la société se préoccupe, à savoir le changement climatique et l’environnement, la gouvernance et les droits de l’homme, pour n’en citer que quelques-uns. Elle suppose aussi des interactions sérieuses avec des groupes de citoyens et des organisations locales dans les villages et les quartiers.

La Maison universelle de justice

Au fil des ans, la communauté bahá’íe en est venue à se référer à un aspect de ses efforts pour contribuer au progrès de la civilisation comme la participation aux discours de la société.

À tout moment, et dans les espaces sociaux à tous les niveaux de la société, il existe un éventail de discours en cours sur divers aspects du bien-être et du progrès de l’humanité: discours sur des sujets tels que l’égalité des femmes et des hommes, la paix, la gouvernance, la santé publique. et le développement, pour n’en citer que quelques-uns. Les membres individuels de la communauté bahá’íe - que ce soit par leur implication dans la vie de la communauté locale, leurs efforts d’action sociale ou au cours de leurs études, occupations ou activités professionnelles - s’efforcent de participer de manière fructueuse à de tels discours, en apprenant avec et des autres et offrant leurs idées personnelles, éclairées par les enseignements baha’is, aux discussions qui se déroulent. Les agences d’inspiration bahá’íe contribuent également aux discours associés aux aspects du développement social et économique en rapport avec leur travail.

Pendant ce temps, les agences des Assemblées spirituelles nationales essaient de contribuer par diverses voies à la promotion d’idées propices au bien-être public. Au niveau international, la Communauté internationale bahá’íe (BIC) est également engagée. La Communauté internationale bahá’íe est une organisation non gouvernementale internationale, accréditée avec le statut consultatif auprès du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC) et auprès du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), qui représente toutes les assemblées spirituelles nationales dans le monde.

Elle participe activement à de nombreuses grandes conférences et commissions des Nations Unies, présentant fréquemment des documents et des déclarations sur des sujets aussi divers que les droits des minorités, la condition de la femme, la prévention du crime et le bien-être des enfants et de la famille. Avec des bureaux à New York et à Genève, La Communauté internationale bahá’íe participe quotidiennement au flux constant de forums, séminaires et discussions en petits groupes qui se déroulent dans ces lieux. La Communauté internationale bahá’íe vient également jouer un rôle plus actif dans les discussions au niveau régional et, à cette fin, il est en train de créer de nouveaux bureaux dans les villes du monde entier. Un de ces bureaux a été ouvert à Bruxelles en 2012 pour coordonner les efforts des bahá’ís pour travailler avec et soutenir les organisations européennes, y compris l’Union européenne et le Conseil de l’Europe.

Quel que soit le niveau auquel elle se produit, le but de la participation bahá’íe aux discours n’est jamais de persuader les autres d’accepter une position bahá’íe sur tel ou tel sujet. Les efforts dans ce domaine ne sont pas non plus considérés comme une activité de relations publiques ou un exercice académique. Au contraire, les bahá’ís s’efforcent d’adopter une attitude d’apprentissage et d’engager une conversation authentique. En tant que tels, ils ne visent pas à offrir des solutions spécifiques aux problèmes auxquels l’humanité est confrontée tels que le changement climatique, la santé des femmes, la production alimentaire et la réduction de la pauvreté. Pourtant, les bahá’ís, dans divers contextes du monde entier, sont désireux de partager ce qu’ils apprennent dans leurs efforts pour appliquer les enseignements de Bahá’u’lláh au progrès de la civilisation et pour apprendre avec et avec d’autres individus et groupes partageant les mêmes idées.

L’un des moyens par lesquels la communauté bahá’íe renforce ses capacités à cette fin consiste à organiser des séminaires pour les étudiants de premier cycle et des cycles supérieurs. Dirigés par l’Institute for Studies in Global Prosperity (ISGP) aux niveaux national et international, ces séminaires explorent des sujets particulièrement pertinents pour les étudiants et les jeunes professionnels. Les conférences périodiques organisées par les associations pour les études bahá’íes représentent un autre moyen de renforcer les capacités à cet égard. Ces conférences servent de forum aux personnes intéressées de tous âges et de tous les domaines pour mettre en corrélation les enseignements bahá’ís avec la pensée contemporaine.

ISGP - Le Centre d'études sur la prospérité mondiale

ISGP - Le Centre d'études sur la prospérité mondiale

Le Centre d’études sur la prospérité mondiale (ISGP) est une organisation d’enseignement et de recherche créée en 1999. Elle offre un forum pour l’exploration des concepts et l’analyse des processus qui donnent forme à la recherche de l’humanité pour la paix et la prospérité mondiales.