Je supplie Dieu de les rendre capables de fonder une famille honorée, car l'importance du mariage réside dans la création d'une famille abondamment bénie, afin que chacun des membres puisse, dans une joie pleine et entière, illuminer le monde, tels des cierges.
'Abdu'l-Bahá
Tout observateur de la communauté bahá’íe en viendrait rapidement à apprécier l’accent qu’elle met sur la vie de famille et l’éducation des enfants. La communauté bahá’íe considère la cellule familiale comme le noyau de la société humaine - un espace dans lequel une moralité louable et des capacités essentielles à l’amélioration de la société doivent être développées. Il reconnaît que les habitudes et les schémas de conduite nourris au sein de la famille se retrouvent sur le lieu de travail, dans la communauté locale, dans la vie sociale et politique du pays et dans l’arène des relations internationales.
Les familles bahá’íes s’efforcent de nourrir l’amour pour tous, la tolérance des différences, un sens aigu de la justice et de l’empathie pour les autres. De grands efforts sont faits pour élever des enfants qui comprennent l’unité de l’humanité et considèrent ainsi chaque âme, indépendamment de sa religion, de son appartenance ethnique ou de toute autre affiliation, comme un être humain, et pour exprimer l’invocation de Baha’u’llah que nous somme tous «les fruits d’un arbre et les feuilles d’une branche.»
L’émergence d’une mentalité «nous et les autres» - une attitude préjudiciable qui peut émerger lorsque l’accent est mis de manière excessive et bornée sur le bien-être de sa propre famille et que les besoins et les intérêts des autres sont ignorés - doit être évité avec assiduité. Car, en dernière analyse, le dévouement aux intérêts de la famille ne peut pas être autorisé à diminuer l’attachement à la justice et à la compassion pour tous.
À une époque où l’un des signes les plus évidents de dégradation morale est la détérioration des liens familiaux, il est parfois difficile de manifester le type de vie de famille envisagé dans les enseignements bahá’ís au sein des nombreuses cultures et traditions représentées dans la communauté bahá’íe.
Partout dans le monde, aussi bien en milieu urbain qu’en milieu rural, les institutions bahá’íes utilisent tous les moyens à leur disposition - organiser des cours et des conférences, organiser des cours d’été et d’hiver, offrir des conseils en cas de difficultés - pour aider à renforcer la vie de famille.
Les écoles d’été et d’hiver font partie de la vie communautaire bahá’íe depuis de nombreuses années. En plus de fournir aux participants l’occasion d’étudier les écrits bahá’ís et de s’efforcer d’obtenir une compréhension plus adéquate de leur signification, ces écoles saisonnières permettent aux familles bahá’íes de passer un certain temps ensemble dans une atmosphère joyeuse propice à l’apprentissage et au renforcement des liens spirituels. Ici, vous pouvez voir des photos des écoles d’été et d’hiver bahá’íes, des premières années du XXème siècle à nos jours.