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Un cercle d’étude à Nairobi au Kenya

Le dessein fondamental qui anime la foi de Dieu et sa religion est de sauvegarder les intérêts du genre humain, de promouvoir son unité, de stimuler l’esprit d’amour et de fraternité parmi les hommes.

Bahá'u'lláh

Concrétiser le principe de l’unité de l’humanité est à la fois le but de la révélation de Bahá’u’lláh et son principe directeur. Bahá’u’lláh a comparé le monde des hommes au corps humain. Dans cet organisme, des millions de cellules, différentes dans leur forme et leur fonction, jouent leur part dans le maintien d’un système sain. De même, des relations harmonieuses entre individus, communautés et institutions servent à soutenir la société et à permettre le progrès de la civilisation.

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La nécessité suprême de l’humanité est la coopération et la réciprocité.

‘Abdu’l‑Bahá

Aujourd’hui, nous vivons un moment unique de notre histoire. Tandis que l’humanité émerge de son enfance et se rapproche de sa maturité collective, la nécessité d’une nouvelle compréhension de la nature des relations entre l’individu, la communauté et les institutions de la société devient de plus en plus pressante.
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Un projet de banque communautaire à Murun en Mongolie

Nous vivons aujourd’hui une période unique de l’histoire. Émergeant de l’enfance et approchant de sa maturité collective, l’humanité ressent de plus en plus le besoin d’une nouvelle compréhension de ce que doivent être les relations entre l’individu, la communauté et les institutions.

Il faut comprendre que ces trois protagonistes sont interdépendants dans l’avancement de la civilisation et que les vieux paradigmes basés sur des conflits, comme, par exemple, les institutions qui cèdent à la demande alors que les individus réclament la liberté, doivent être remplacés par des conceptions plus profondes des rôles complémentaires que chacun doit jouer dans la construction d’un monde meilleur.

Accepter l’idée que l’individu, la communauté et les institutions de la société sont les protagonistes dans la construction de la civilisation, et agir en conséquence, ouvre en grand le champs des possibilités pour le bonheur de l’homme et permet la création d’environnements dans lesquels les vrais pouvoirs de l’esprit humain peuvent s’exprimer.

Tous les hommes ont été créés pour travailler au développement incessant de la civilisation.

Bahá'u'lláh

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Soyez comme les doigts d’une main, comme les membres d’un même corps. Ainsi vous conseille la Plume de la révélation…

Bahá'u'lláh

La conviction selon laquelle nous appartenons à une seule famille humaine est au cœur de la foi bahá’íe. Le principe de l’unité du genre humain est « le pivot autour duquel gravitent les enseignements de Bahá’u’lláh…»

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Unité dans la diversité : membres de la communauté bahá’íe

Bahá’u’lláh compare le monde de l’humanité au corps humain. Dans cet organisme, des millions de cellules, diverses dans leur forme et leur fonction, jouent leur part dans le maintien de la santé du système. Le principe qui gouverne le fonctionnement du corps est la coopération. Ses différentes parties ne sont pas en compétition pour les ressources ; au contraire, chaque cellule, dès sa naissance, est connectée à un processus continu : donner et recevoir.

L’acceptation de ce principe de l’unité de l’humanité exige l’élimination complète de tous les préjugés, qu’ils soient raciaux, religieux ou fondés sur le genre.

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La base sur laquelle cet Ordre administratif est fondé est l'immuable dessein de Dieu pour l'humanité en ce jour. La source où il prend son inspiration n'est autre que Bahá'u'lláh lui-même.

Shoghi Effendi

Les affaires de la communauté bahá’íe sont administrées par un système d’institutions, chacune avec sa sphère d’action spécifique. Les origines de ce système, connu en tant que « l’Ordre administratif », ainsi que les principes qui en guident le fonctionnement se trouvent dans les Écrits de Bahá’u’lláh.
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Détail du siège de la Maison universelle de justice à Haïfa en Israël

La communauté bahá’íe est administrée par un système d’institutions dont chacune a sa sphère d’action bien définie. L’origine de ce système, que l’on appelle l’Ordre administratif bahá’í, se trouve dans les Écrits de Bahá’u’lláh. Il a révélé les principes qui guident son fonctionnement, a établi ses institutions, a désigné ‘Abdu’l‑Bahá comme l’unique interprète de sa Parole et a conféré l’autorité à la Maison universelle de justice. Dans son Testament, ‘Abdu’l‑Bahá a désigné son petit-fils, Shoghi Effendi, comme Gardien de la foi bahá’íe. Dès le début de son ministère, Shoghi Effendi a consacré son énergie au développement de l’Ordre administratif, l’amenant à sa forme embryonnaire et préparant la voie à l’élection de la Maison universelle de justice.

C'est la structure de son nouvel ordre mondial, s’agitant actuellement dans le sein des institutions administratives que lui-même a créées, qui servira à la fois de modèle et de noyau à cette fédération mondiale qui constitue l'inévitable et sûr destin des peuples et nations de la terre.

Shoghi Effendi

Aujourd’hui, la Maison universelle de justice est le corps central de l’Ordre administratif. Sous sa direction, les corps élus, appelés assemblées spirituelles locales et assemblées spirituelles nationales, gèrent les affaires de la communauté bahá’íe chacun à son niveau, en exerçant l’autorité législative, exécutive et judiciaire. Une institution d’individus nommés sur la base de leurs capacités, l’institution des conseillers, fonctionne aussi sous la direction de la Maison universelle de justice et exerce son influence sur la vie de la communauté bahá’íe à tous les échelons du niveau local au niveau international. Les membres de cette institution encouragent l’action, soutiennent les initiatives individuelles et promeuvent l’apprentissage au sein de l’ensemble de la communauté bahá’íe, tout en offrant leurs conseils aux assemblées spirituelles.

Chacune dans leur rôle respectif, l’institution des conseillers et les assemblées spirituelles partagent la responsabilité de protéger et de proclamer la foi bahá’íe. Les interactions harmonieuses entre elles procurent constamment conseils, amour et encouragement aux membres de la communauté bahá’íe dans le monde entier. Ensemble, elles encouragent les efforts individuels et collectifs qui contribuent au bien-être de la société.

Les institutions bahá’íes ne sont pas conçues uniquement comme des moyens d’administrer les aspects internes de la vie communautaire bahá’íe, même si c’est un rôle essentiel. Avant tout, l’Ordre administratif est prévu pour être un canal par lequel l’esprit de la Foi s’écoule, incarnant dans son fonctionnement le genre de relations qui doivent lier et maintenir la société alors que l’humanité avance vers sa maturité collective.

Vidéo : Aux frontières de l'apprentissage

Dans des villes et des villages du monde entier, des jeunes et des moins jeunes prennent part à un processus de construction communautaire basé sur les concepts enchâssés dans les écrits bahá’ís.

Ce film inspirant relate les perspectives et les expériences d’enfants, de pré-jeunes, de jeunes et d’adultes – au Canada, en Colombie, en République démocratique du Congo et en Inde – dont les efforts pour construire des communautés vibrantes se situent aux frontières de l’apprentissage.